samedi 17 décembre 2016

Le Royaume des Sept Tours

Les elfes n'étaient pas loin



Auteur : Arthur TÉNOR 
Genre : ƒαntαѕtιquє, αvєntuяє 
341 pages (43 chapitres)

Soixante-dix ans après la découverte des brèches quantiques qui permettent de franchir le mur du Réel, les infinimondes de l’imaginaire s’ouvrent au tourisme. L’une des plus dangereusement fascinantes de ces destinations supra-exotiques est sans nul doute le royaume des sept tours. C’est pourtant celle-ci que choisit l’étudiant Thédric Tibert pour un raid « émotions Fortes » !
Cet audacieux touriste de l’Imaginaire ne va pas être déçu du voyage, puisqu’il sera emporté dans la tourmente d’un monstrueux conflit entre les armées des Mondes Noirs et celles des Frères-seigneurs alliés aux elfes. Si le jeune
baroudeur avait su ce qui l’attendait là-bas, il ne serait sûrement pas parti… encore que…



Tout le long de l'aventure, nous suivons Thédric Thibert, un étudiant lambda de Paris avec une vie dite "normale".                                                                                                                                  
A première vue, la couverture du livre ne m'avait pas attirée tant que ça, mais le résumé, lui, avait l'air intéressant. Malheureusement, je n'ai pas été complètement plongée dans l'histoire. A mon avis, c'est parce que l'auteur écrit des phrases longues, toujours longues, ce qui me fait décrocher. 
La première partie est dépourvue d'action, cependant ce n'est pas gênant car on y apprend à découvrir un nouveau monde imaginaire avec des créatures ressemblant étrangement aux nôtres mais avec quelques différences. Après, j'ai eu la désagréable impression qu'Arthur TÉNOR ait pris des éléments de romans connus (principalement le seigneur des anneaux) pour les incorporer à son aventure. C'est ainsi que j'ai retrouvée dans cette histoire des orques, un seigneur noir ainsi que d'autres créatures déjà imaginées.
Pour rester dans les inconvénients, il y a aussi un petit détail qui m'a tracassée ; Étant donné que les brèches quantiques permettant de franchir le mur du réel ont été découvertes, nous sommes censés être dans le futur. Or, notre héros a l'air de savoir parfaitement des détails qu'il n'est pas supposé connaitre. Je m'explique : dans un passage du livre, il raconte la statégie utilisée par les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale. Seulement, si j'en crois le résumé, nous nous trouvons dans le futur, et donc, ce moment historique n'est pas censé être très "connu"...
Heureusement, le roman possède aussi des qualités.


J'avais survécu au transfert, je me sentais prêt a affronter tous les dangers du royaume des Sept Tours. Mais en franchissant la porte de la cabine, je crus que j'allais m'effondrer. Un vertige. Un assaut trop rapide de sensations.
- Ça ira monsieur, ou souhaitez-vous vous asseoir? me demanda avec douceur une voix féminine.
Ma vue troublée repéra à ma droite la silhouette gracile d'une hôtesse d'accueil en uniforme aux couleurs de la compagnie, vert bronze et rouge.
- Je tiendrait debout merci, répondis-je bravement.
Des mains me guidèrent jusqu'à une rambarde, à laquelle je m'accrocha tel un vieillard à son déambulateur. Tous les passagers firent de même, sauf deux qui étaient tombés dans les pommes.


Même si ses phrases sont souvent trop longues, j'aime beaucoup le style de l'auteur qui consiste à inclure dans ses textes beaucoup de descriptions nettes et précises, ce qui donne que nous imaginons sans aucun mal le monde qu'il s'est créer. 
Seulement, certains passages importants passent beaucoup trop vite, notamment la mort d'un personnage.

Même si je m'y attendait, la fin m'a un peu déçue mais je ne saurais dire ce qu'il manque ou ce qu'il ne va pas. Heureusement, pour combler cette légère déception de l'épilogue, Arthur TÉNOR nous offre une super interview de Thédric Thibert en personne (vachement sympa) !

Bref, ce livre m'a assez plu mais aurait pût être mieux sans cette "copie" du seigneur des anneaux !

Ma Note : 13,5/20

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