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mardi 26 décembre 2017

Dôme tome 1 | Une légère déception...








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Auteur : Stephen King
VO : Under the Dôme
Genre : contємρoяaιn, thriller, 
ѕ¢ιєn¢є-ƒι¢tιon

630 pages

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Le Dôme : 
Personne n'y entre
Personne n'en sort


Difficile de lire Dôme en moins de quelques semaines quand le livre fait 600 pages, qu'il y a des descriptions de partout et que les longueurs n'en finissent pas ! Je l'ai enfin terminé et je ne vais pas vous cacher que cette lecture fut éprouvante. Ayant déjà lu quelques livres de cet auteur et les ayant tous adorés, j'étais plus qu'impatiente d'entamer un autre de ses romans...


Original et super bien pensé, ce sont les premiers mots qui me viennent en tête quand je veux citer les qualités de Dôme. Cette idée d'un grand couvercle invisible tombant subitement sur une petite ville nommée Chester's Mill, dans le Maine, et empêchant quiconque d'y rentrer...et d'y sortir...Eh bien j'approuve à 100% ! Ensuite, Stephen King a beaucoup travaillé sur la psychologie de ses personnages (comme avec beaucoup d'autres de ses romans d'ailleurs). Dans ce tome, ne vous attendez pas à ce que l'histoire se base uniquement sur le Dôme ou le fait que la population fasse tout pour sortir de sa prison. Non, si vous vous attendez à ça, vous risquerez d'être sacrément déçu quand vous le lirez. Dans ce tome, on va plutôt se baser sur les réactions des habitants, sur ceux qui en profitent pour prendre le pouvoir de la petite ville, ceux qui, au contraire sont terrorisés à l'idée de rester enfermés ou encore ceux qui font tout pour rétablir l'ordre. Ce premier livre renferme également du suspens, des meurtres et des fous furieux prêts à tout pour de l'argent. À bien y penser en fait, le Grand Maître King dévoile toute la cruauté et l'abomination de l'être humain dans chacune de ses œuvres...


Mais ce roman dispose également (et j'en suis la première peinée) de quelques défauts, bien trop présents pour passer inaperçus. Bien sûr, ce que je vais dire est mon opinion, alors certains lecteurs pourraient très bien ne pas prendre ces points pour des points négatifs et inversement. D'après moi, ce livre dispose de nettement trop de détails et de longueurs. C'est d'ailleurs cela que j'ai le moins apprécié dans ma lecture et principalement ça qui m'a fait la classer dans la case des déceptions. Je pensais que cette brique de 600 pages allait se lire assez vite si je lisais tout les jours...Eh bien non. J'avais l'impression que je n'allait jamais réussir à le terminer ! C'est pourquoi quand j'ai enfin refermé la dernière page, je n'ai pas pu retenir un soupir de soulagement...Bon après, je comprends un peu l'auteur, Dôme est un gros volume qui traite un sujet compliqué où tous les personnages et leurs façons de réagir sont importantes afin de veiller au bon développement de la trame, difficile donc de faire mieux. 


Enfin, j'aimerais préciser un petit truc : dans cette chronique j'ai parlé de meurtres, mais sachez qu'il y a aussi des viols et des morts violentes (je tiens à vous prévenir). Sans quoi ça n'aurait pas été vraiment du Stephen King. Et puis, niveau personnages, j'ai adoré Dale Barbara, alias Barbie. Il sait réfléchir, il est généreux et attentionné, bref, j'ai eu un coup de ♥ pour ce personnage ! Pour terminer, je pense que je lirais le second et dernier tome de cette duologie, mais ce ne sera pas pour tout de suite...


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"Pas très loin, sur un sentier abandonné dans les bois dont même le vieux Clay Bassey ne se serait pas souvenu, un cerf broutait de jeunes pousses en bordure du marais de la Prestile. Il se trouva qu'il avait le cou tendu au-dessus de la frontière avec Motton, et quand le Dôme tomba, sa tête dégringola. Tranchée si impeccablement qu'une guillotine n'aurait pas fait mieux."

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Histoire :  3.5 /5
Personnages :  4.5 /5
Plume de l'auteur :  3.5 /5
Couverture :  3 /5


Ma Note : 14.5/20
Prochaine lecture : Celle dont j'ai toujours rêvé de Meredith Russo

vendredi 2 juin 2017

La ligne Verte

- Ton nom est John Caffey.
- Oui, m'sieur patron, comme la boisson, mais ça s'écrit pas pareil.








Auteur : Stephen King
Genre : ƒαntαѕtιquє, thriller

506 pages








Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 30, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d'un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.


Déjà, sachez que je ne suis pas du tout une adepte du thriller. Ce type de romans m'ennuie, je fini vite par m'en lasser. Mais avec la Ligne verte, c'était différent. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. 

L'histoire se déroule dans un pénitencier de Cold Mountain, dans les années 1930. Une période où la peine de mort n'a pas encore été abolie. Nous retrouvons donc Paul Edgecombe, un gardien du bloc E, réservé aux condamnés à mort. Paul vit une vie paisible, habitué à son boulot, qui consiste à faire passer les prisonniers sur Miss Cent Mille Volts - la chaise électrique - mais ce quotidien se trouve bouleversé à l'arrivée d'un nouveau pensionnaire : John Caffey, un immense colosse.

Ce roman est un pur bijoux. Il est touchant, émouvant, marquant et nous offre une réflexion approfondie concernant la peine de mort. Les personnages sont très attachants, humains, et chaque événement nous secoue comme un pruneau.  

John Caffey - dont le nom est comme la boisson mais ça s'écrit pas pareil - est simple, mais incroyablement touchant. Malgré son physique hors normes et très impressionnant, il dispose à l'inverse d'une réflexion d'enfant sage. Je l'ai vraiment adoré, il est si doux et hypnotisant que je suis impressionnée par le travail de Stephen King pour donner vie à un personnage si complexe.

Rien à redire au niveau de l'histoire. Dans ce livre, même les pires criminels nous sont présentés comme de simples humains, donc on finit forcément par s'attacher à eux, peu importe les horreurs qu'ils ont fait. M. King traite beaucoup sur la folie et la peur des condamnés face à leur mort certaine. Cela nous prouve qu'ils sont bels et bien humains, avec des ressentis, des craintes et des regrets. 


En conclusion, La ligne verte m'a beaucoup marqué, je ne pensais pas aimer autant quand je l'ai commencé. Je n'ai jamais autant pleuré pour un livre, les larmes me montaient très facilement aux yeux tellement j'était captivé par l'histoire. Lisez-le, car il est pour moi le meilleur Stephen King que j'ai lu jusqu'à aujourd'hui.
Ce roman dispose d'une trame assez complexe, avec des personnages on ne peut plus humains et une histoire extrêmement marquante.


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Boss, j'suis fatigué à cause de toute la souffrance que j'entends et que j'sens. J'suis fatigué d'courir les routes et d'être seul comme un merle sous la pluie. De pas avoir un camarade avec qui marcher ou pour me dire où on va et pourquoi. J'suis fatigué de voir les gens se battre entre eux. C'est comme si j'avais des bouts de verre dans la tête. J'suis fatigué de toutes les fois où j'ai voulu aider et que j'ai pas pu. J'suis fatigué d'être dans le noir. Dans la douleur. Y a trop de mal partout. Si j'pouvais, y en aurait plus. Mais j'peux pas.

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Histoire :  5 /5
Personnages :  5 /5
Plume de l'auteur : 4.5 /5
Couverture : 3.5 /5


Coup de ♥

Ma Note : 18/20

Prochaine lecture : Les étoiles de Noss Head tome 1 de Sophie Jomain

dimanche 30 avril 2017

Marche ou crève

Marche ou crève, c'est la morale de cette histoire.








Auteur : Stephen King
Genre : contємρoяaιn, Horreur

379 pages









Garraty, un jeune adolescent natif du Maine, va concourir pour "La Longue Marche", une compétition qui compte cent participants. Cet événement est très attendu. Il sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n'est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi...Garraty a tout intérêt à gagner. Le contraire pourrait lui coûter cher. Très cher... 



Après Misery, je voulais absolument lire un autre livre de Stephen King, savoir jusqu'où cet auteur pouvait aller, connaitre les limites de son imagination...Mais j'étais aussi très impatiente de commencer Marche ou crève, puisque l'histoire me tentait bien.

Dans ce roman, nous retrouvons Ray Garraty, un jeune adolescent de 16 ans, qui a l'espoir un peu fou de gagner "La Longue Marche", une marche qui regroupe 100 participants qui devront avancer à plus de 6 km/h. Si cette vitesse n'est pas respectée, la personne concernée reçoit un avertissement. Au bout de trois avertissements, on lui tire une balle dans la tête. Et les adolescents doivent marcher jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un...

Sachez que le début a été un peu long au démarrage. Les participants font connaissance, prennent leur rythme de marche...Tout se met en place un peu trop lentement, je trouve. Et puis, au départ, je m'y suis un peu perdue parmi tout ces noms. Qui est qui ? Je devais parfois revenir en arrière pour reconnaître le personnage cité. 

J'ai trouvé dommage que les garçons ne ressentent pas d'avantage d'émotions. Ils sont trop creux, inexpressifs. En manque de vie. Outre leurs souffrances, les phrases échangées et les souvenirs revécus, ils ne font pas grand chose. De plus, quand quelqu'un se fait tuer, même si sa mort a tout d'horrible et de dégoûtant, après avoir assisté à cette scène, Garraty reprend sa marche et le fil de ses pensées, comme si ce qu'il venait de voir n'était qu'une vision issue de son imagination. 

Stephen King est un auteur que je classe dans ceux qui aiment anéantir leurs personnages. J'ai l'impression qu'il prend un malin plaisir à les torturer, les faire souffrir physiquement, mais aussi et surtout psychologiquement.

En fait, ce n'est qu'à la fin que j'ai ressenti toutes les émotions. Ce n'est qu'à la fin que je me suis rendue compte de toute l'horreur de cette marche. Durant ma lecture, je me contentais de lire, simplement. Et puis la dernière partie m'a fait ouvrir les yeux. Comme si tous les bouleversements étaient concentrés uniquement dans les deux derniers chapitres. Et puis la dernière phrase est parfaite, elle exprime extrêmement bien ce que les marcheurs ont endurés, a quel point ils ont soufferts. Je n'en attendais pas plus, il ne pouvait pas y avoir meilleure fin, je trouve. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à verser des larmes une fois le livre refermé...


En conclusion, Marche ou crève n'est pas un "roman-doudou" que l'on lit de temps en temps pour s'aérer l'esprit. Au contraire, il contient une histoire qui fait réfléchir, qui prend aux tripes et qui nous fait sortir de notre zone de confort.



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Ses deux jambes protestaient depuis les cuisses jusqu'aux chevilles. Ses jambes lui hurlaient qu'elles en avaient marre et qu'elles n'allaient pas supporter ça plus longtemps, pas question.
Mais si, leur dit Garraty. Mais si, sans quoi vous mourrez.
On s'en fout, répondirent les jambes. On s'en fout de mourir, de mourir, de mourir.


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Histoire :  4 /5
Personnages :  3.5 /5
Plume de l'auteur : 4 /5
Couverture : 3.5 /5



Ma Note : 15/20

Prochaine lecture : La symphonie des abysses tome 2 de Carina Rozenfeld

mardi 28 mars 2017

Misery

Sauras-tu ?








Auteur : Stephen King
Genre : Horreur, contємρoяaιn 

391 pages










Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l'a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d'argent, mais l'a aussi étouffé : sa mort l'a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre. Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d'Annie Wilkes, l'infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d'avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n'a pas le choix...



Ça faisait un moment que je souhaitais lire un livre de Stephen King. Cet auteur m'intriguais, tout comme ses œuvres d'ailleurs ! Alors quand ma mère a trouvé Misery dans la caisse des livres nomades, j'ai sauté de joie !
Et franchement, je n'ai pas été déçue, ce roman m'a donné de vrais frissons !

Alors certes, j'ai mis beaucoup de temps à le finir mais franchement ça en valait la peine !
Au départ j'ai eu un peu de mal à m'accrocher au style de l'auteur mais, une cinquantaine de pages passées, je me suis finalement plongée dans l'histoire avec joie.

Je m'attendais quand même à avoir peur en lisant ce livre...Certains passages m'ont vraiment fait trembler des jambes, je peux vous l'assurer ! Mais c'était plus de l'horreur et du dégoût.


Annie Wilkes respectait un certain nombre de règles intérieures ; à sa manière, elle était étrangement collet monté. Elle l’avait contraint à boire l’eau savonneuse d’un seau ; elle avait attendu qu’il fût au comble de la souffrance pour lui donner ses médicaments ; elle l’avait obligé à brûler lui-même le seul exemplaire existant de son dernier roman ; elle l’avait enchaîné, elle l’avait bâillonné avec un chiffon à poussière répugnant ; mais il n’était pas question qu’elle prît elle-même l’argent dans son portefeuille. Elle lui apporta donc le vieux Lord Buxton de cuir tout éraflé qu’il traînait depuis le collège, et le lui plaça dans les mains.
Tous ses papiers d’identité avaient néanmoins disparu. Là-dessus, elle éprouvait moins de scrupules. Il n’y fit aucune allusion – cela lui semblait plus sage.
Ses papiers n’y étaient pas mais en revanche l’argent s’y trouvait, surtout des billets de cinquante, tout neufs et encore craquants.


Annie est un personnage que j'ai trouvée particulièrement inoffensive au début du récit...Mais cette impression n'est pas restée très longtemps puisque j'ai vite découvert sa véritable facette de folle furieuse aux différents visages ! Quand à Paul Sheldon, je ne l'ai malheureusement pas plus aimé que je ne l'aurai crus...Il a une manière de penser plutôt déconcertante avec certains passages qui ne veulent presque rien dire !

Sinon, Misery est un livre qui m'a bien plu malgré sa taille ! Stephen King a une plume splendide et joue parfaitement bien avec les mots pour, en quelques phrases, réussir à nous faire trembler d'horreur !
Pour un premier livre de cet auteur, je suis plutôt satisfaite !



De vrais frissons !


Ma Note : 15/20
Prochaine lecture : Red Queen tome 2 de Victoria Aveyard